ღ Pourquoi vous vous êtes fait arrêté ? J’ai eu la malchance de me faire contrôler à un test anti-dopage lors de la finale de Tennis où j’étais finaliste, la seule fois où j’en avais consommé. Il y a eu divers procès. Au début, j’étais juste éliminée de la finale, puis je n’avais plus le droit de continuer dans les championnats, puis enfin au dernier procès ils ont décidé de me mettre en prison.
ღ Vous sentez vous coupable ? Absolument. Je ne sais vraiment pas ce qu’il m’est passé par la tête pour que je décide de me doper. Je ne me sentais pas au meilleure de ma forme durant la finale, mais je n’aurais quand même pas dû en prendre. Je suis fautive, j’en ai conscience.
ღ Qu'est ce qui vous a poussé à rentrer dans le centre ? Je n’avais pas totalement le choix. Ce n’était pas une condition pour sortir mais je suis y allée de mon pleins gré. En sortant, je n’avais rien à quoi me raccrocher, mes parents m’ont reniée, je ne parle plus à mon frère et puis, je ne peux plus faire de Tennis en Championnat, venir dans ce centre était pour moi une évidence.
ღ êtes vous prêt à la rédemption ? Non, pour moi, je n’aurai jamais la vie que je veux. Ma vie est complètement fichue et je ne sais pas si j’arriverai à vivre normalement un jour. Je ne suis pas encore prête, ma vie était tellement parfaite avant que maintenant c’est dur.
ღ Combien de temps êtes-vous resté en prison? Je suis restée en prison à peu près deux ans. Je devais au départ faire un an et demi mais ils en ont décidé autrement et m’ont dit que c’était comme exemple pour les jeunes qui voulaient devenir sportifs de haut niveau. Honnêtement, je m’en fiche d’être un exemple pour les jeunes ou non, mais j’ai quand même dû rester six mois de plus..
ღ Quel âge aviez-vous lorsque vous avez été arrêté? C’est à Vingt et un ans que je me suis fait prendre après m’être dopée mais avec tous les procès qui ont eu lieu, c’est après mes vingt deux ans que je suis rentrée en prison.
ღ Si c'était à refaire, le referiez-vous? Quelle question. Bien sûr que je ne le referai pas, c’était une vraie erreur que j’ai faite. Je ne le referai pas, ça a détruit ma vie. Mais malheureusement c’est trop tard pour penser aux conséquences.

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VOTRE ÂGE ϟ 16 ans.
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Monsieur et madame Davenport étaient tous les deux des héritiers de la ville de Toronto, dans le Canada. Oui, une bonne partie de la ville leur appartenaient. Il faut dire que tous les deux étaient issu de famille très riche depuis des générations, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils se sont rencontrés. Ce n'était pas un mariage arrangé, mais leurs parents ont tout fait pour qu'ils s'entendent et que par la suite, ils se sont fiancé Bref, Mr Davenport était avocat dans une grande compagnie de la ville alors que Mme Davenport était chirurgienne à l'hôpital de la ville. Deux ans après leur mariage, ils sont devenus parent d'un petit Matthew. Ils étaient heureux d'être des parents, pourtant ils sont vite repartit à leurs affaires, que ce soit leur boulots mais, aussi de leur responsabilité de descendant.

Mais le fait de ne pas être très présent ne leur a pas évité d'avoir l'envie d'avoir un deuxième enfant. Non seulement parce qu'ils voulaient avoir un deuxième enfants, mais aussi pour reprendre leurs affaires professionnel plus tard, comme leurs parents avaient fait pour eux, deux enfants ça serait plus simple. Oui, dans la famille Davenport, c'est comme cela depuis des générations. C'est donc comme cela que neuf mois plus tard, un certain jour de février, le vingt-trois pour être honnête, durant l'année mille neuf cents quatre-vingt-sept, une petite fille du nom de Siobhan Dylan Davenport. La petite fille est donc née dans une famille où elle n'allait pas faire ce qu'elle voudrait dans le futur, mais elle n'en avait pas encore conscience. En tout cas, sa naissance a réjoui le nouveau grand-frère, oui Matthew était très heureux d'être grand-frère.

Siobhan a toujours été très proche de son frère. D'ailleurs, c'était la personne de sa famille avec qui elle est était le plus proche. Il a toujours été là pour elle et ils étaient très soudés lorsqu'ils étaient gosses. << Matthew, j'ai peur ! >> Siobhan avait six ans lorsqu'elle venait de débarquer dans la chambre de son frère en pleine nuit. << Qu'est ce qui se passe Sio' ? >> Siobhan était la seule personne qui avait le droit de réveiller son frère pendant la nuit sans se faire crier dessus. Si Siobhan était là, c'était parce qu'elle croyait qu'il y avait un monstre sous son lit. Après qu'elle lui ait dit, Matthew aurait pu rire, mais c'était sa petite soeur alors il ne voulait pas se foutre d'elle << T'inquiètes pas, les monstres ça n'existent pas. >>, << T'es sur ? Parce que je n'arrête pas d'entendre des bruits bizarres ! >>, << Ça doit être des bruits qui proviennent de dehors. Si tu veux, on peut échanger de lit pour la nuit ? >>, << C'est vrai ? T'es super Mat' >> Cela a toujours été comme cela entre eux durant leur enfance, Matthew faisait passer sa soeur en premier.

Durant toute l'enfance de Matthew et Siobhan, les parents Davenport n'ont pas été très présent. Il faut dire qu'ils étaient très pris par leur travail. C'est pourquoi ils voyaient plus leur nounou qui était plus présente pour eux que leur propre mère. D'ailleurs, Siobhan considéraient plus sa nounou comme sa mère plutôt que sa propre mère. Il faut dire qu'elle était très proche de sa nounou qui a toujours été là pour elle. Et puis, il y avait son frère qui faisait tout pour elle. Ils faisaient partis d'une famille très riche, ils auraient pu être heureux, mais ce n'était pas le cas. C'est pourquoi la jeune femme n'a pas eu une enfance des plus simple, du moins de son point de vue. Elle a souvent voulu faire parti d'une famille avec moins de moyen mais, au moins soudé, mais ce n'était pas le cas et elle devait faire avec et faire croire qu'elle était la petite fille parfaite, alors qu'elle aurait voulu ne pas l'être.

<< Maman, je peux sortir avec Valentin demain soir ? Il m’a invité au ciné ! >> Siobhan avait eu le sentiment qu’elle devait se justifier. Mme Davenport était une femme très droite qui devait faire sans doute peur à toute personnes ne la connaissant pas, il faut dire qu’elle avait l’air tellement strict qu’une simple phrase drôle ne devait pas la décoincer. D’une certaine façon, les gens qui pensent cela n’ont pas tout à fait tord. Siobhan l’a toujours comme cela, alors pour elle, c’est tout à fait normal d’avoir une mère comme cela. Mais bien sur, elle se rend bien compte que les mères de ses amis ne sont pas comme elle. Peu importe, elle venait donc de demander la permission de sortir avec le garçon pour qui elle craquait depuis au moins un an. Son frère avait réussit à faire en sorte que le jeune homme l’invite à sortir et elle comptait bien sur le fait de cette sortie pour lui faire comprendre qu’elle voulait sortir avec lui. La jeune femme avait seize ans et elle n’avait pas eu la possibilité de sortir avant aujourd’hui. Lorsqu’elle sort avec ses amis, ce n’est jamais tard alors c’était la première fois qu’elle demandait la permission de sortie à sa mère qui venait tout juste de rentrer d’une journée de travail. << Tu es trop jeune pour sortir avec un garçon ! >> C’était sa seule excuse pour ne pas qu’elle sorte. En réalité, elle ne voulait pas que ce Valentin l’empêche de bosser et qu’elle pense surtout à lui et non à ses futurs études qu’elle devait faire : Droit, pour devenir avocat comme son père. Mais la jeune femme avait tellement rêvé de sortir avec lui qu’elle n’allait pas laisser sa mère l’empêcher d’y aller. C’est comme cela qu’elle fit son premier mur. La jeune femme était censé faire ses devoir, lorsqu’elle passa par la fenêtre et prit le bus pour aller au centre ville où l’attendait Valentin. Finalement, ils ont passé une superbe soirée entre eux et elle sentait bien qu’il allait lui demander de sortir une seconde fois. Seulement, son portable se mit à sonner et avant de décrocher, elle constata qu’elle avait des dizaines de messages et d’appels en absence. En attendant, elle répondit, c’était son frère << Ouf, Sio’ t’es où ? >> Dit-il d’une voix affolé. << Je suis avec Valentin, c’est toi qui m’a arrangé le coup >>, << Mais maman et papa te cherche partout, ils ont même appelé les flics, ils croient que tu t’es fait enlevé. Pourquoi t’as pas répondu plus tôt ? Je me suis inquiété ! >> Oulah, ça sentait pas bon pour elle. << J’étais au ciné, j’avais mit mon téléphone sous silencieux. Tu sais quoi, ne dis rien aux parents, j’arrive très vite ! >> Son frère a toujours été là pour la couvrir et inversement. La jeune femme demanda donc au jeune homme qui avait le permis de la ramener. Lorsqu’ils furent arriver devant la maison des Davenport, il y avait des voitures de flics mais la jeune femme ne se pressa pas pour montrer sa présence. A la place elle sourit à Valentin et le remercia. << Tu veux que je t’accompagne ? >> dit-il avait un sourire. << Non, il vaut mieux pas pour toi, mon père va sortir le fusil ! >> Dit-elle avant un petit rire mais elle fut vite coupé puisque le jeune homme la coupa en l’embrassant. << On se revoit demain au lycée ! >> Dit-il en la regardant dans les yeux. << Si je suis pas morte d’ici là, oui. A demain Valentin >> Elle avait dit cela en ouvrant sa portière et en partant vers chez elle. Lorsqu’elle arriva chez elle, elle avait un petit peu peur mais elle n’allait pas fuir toute sa vie alors elle rentra. Lorsqu’elle fut rentré, des dizaines de regards fut tourné vers elle. En effet, il y avait des voisins, des flics, ses parents qui avaient l’air d’être furieux et son frère qui lui fit un clin d’œil. << Tu étais où ? >> Dit sa mère en arrivant vers elle, furieuse, c’était la toute première fois qu’elle l’a voyait dans cette état. Elle comprit alors que la première fois de sa vie elle s’était inquiété pour sa fille. << J’étais avec mon petit copain, au ciné ! >> En attendant le mot ‘petit-copain’, Matthew eu un petit sourire, il était heureux d’avoir réussit à rendre sa sœur heureux. Sa mère ne lui dit pas une seule fois qu’elle lui avait dit qu’elle lui avait dit non, la seule chose qu’elle fit, fut de lui mettre une énorme claque. Tout le monde les regardait sans rien dire. << La prochaine fois que je dis que je ne veux pas, tu m’écouteras ! >> Les larmes aux yeux, Siobhan lui dit << Je ne vais pas suivre vos moindres envies juste parce que tu n’étais pas foutu de faire pareil avec la tienne de mère >> Dit-elle sèchement avant de courir s’enfermer dans sa chambre. C’était la première fois que sa mère levait la main sur l’un de ses enfants, pour Matthew en avait fait des belles de conneries, mais non, c’était sur elle que c’était tombé. Ce soir là, ça a changé toute les relation de la famille, c’était la première fois qu’elle se rebellait face à ses parents et c’était loin d’être la dernière.

La sage petite Siobhan était loin derrière elle. Depuis sa sortie au cinéma avec Valentin qui est aujourd’hui son ex petit ami, ça n’a pas duré longtemps puisqu’il voulait coucher avec elle alors qu’elle, elle n’était pas du tout prête. Mais bon, elle en a eu d’autres des petits copains et elle en a fait des conneries pour enfin les voir. Elle a même rencontré une jeune homme italien du nom de Lorenzo. Tous les deux sont sortit ensemble un bon moment, elle savait qu’il était le bon. C’est pourquoi c’est avec lui qu’elle a perdu sa virginité mais après, ça n’a pas duré longtemps puisque sa grand mère est tombé malade et c’est pourquoi il a du partir dans son pays natal durant plusieurs mois alors elle l’a quittait, ne voulant pas de relation longue distance. Oui, ils allaient vivre à deux continents différents, et super loin alors elle ne voulait plus de leur relation. Bien sur, elle l’a regrettait mais d’un certain coté, elle s’est dit que c’était mieux pour elle mais aussi pour elle. Le fait de l’avoir quitté a fait qu’elle ne s’est pas sentit bien pendant bien longtemps et elle a compensé cela en faisait pleins de connerie et c’est même rebeller. C’est pour cette raison qu’elle sortait pour boire, séchait les cours, couchait à droite et à gauche et des tas d’autres. Bref, la jeune femme n’avait plus aucune envie de faire ce que ses parents voulaient qu’elle fasse. Eux qui voulaient avoir une fille modèle, qui ferraient des études de droit après avoir eu son diplôme, et bien, ils allaient pouvoir espérer mais ça n’allait pas se passer. Devenir Avocate, ce n’était pas du tout pour elle. Non, elle, elle veut être sportif professionnel et surtout, faire du tennis et faire des compétitions. Depuis qu’elle est toute petite, elle prend des cours de tennis, c’était juste une activité pour ses parents, mais aujourd’hui, la jeune femme brune adore ce sport et elle est vraiment très douée. Si doué que son entraîneur lui a dit que si elle voulait, il pouvait contacter des professionnel pour venir voir et la recruter. La jeune femme n’a pas encore accepté car il faut qu’elle en parle avec ses parents malgré tout, mais elle compte bien sur accepter. Si elle doit en parler avec eux, c’est tout simplement parce qu’elle doit avoir leur accord car elle est encore majeur. Si des recruteurs vont être intéressés de l’avoir dans leur équipe, il faut que juste après son diplôme, elle parte pour s’entraîner jour après jour pour espérer devenir championne des Etats-Unis, puis plus tard beaucoup mieux si elle en est capable. Bref, elle devait avoir leur accord, et c’était pas donné d’office << Quoi ? >> Siobhan venait de leur annoncer sa décision de ne pas aller à l’université. << C’est hors de question ! >> sa mère, encore elle, ne voyait pas sa fille devenir championne de tennis mais bien avocat, comme son maris. << Tu as déjà eu des fac qui t’ont accepté ! >> Dit-elle, comme pour lui dire de continuer ses études. Enervé qu’elle ne voulait pas, alors que son père ne disait rien, se contentant de regarder sa femme et sa fille. << Mais… Ils m’ont accepté seulement parce que vous avez accepté de sortir vos chéquiers ! >>. Siobhan a toujours eu beaucoup d’argent et malgré le fait que beaucoup de personnes aimeraient être à sa place, elle, elle en avait marre, marre de savoir sur si elle était accepté quelques part, c’était grâce à ses parents. Elle voulait réussir sans leur aide et par exemple, en étant prit pour son talent pour le tennis. La jeune femme partit donc de chez elle en claquant la porte. Elle signa donc les papiers à leur place et accepta la proposition de son entraîneur de contacter des recruteur. Elle voulait être prise, c’était la seule chose qu’elle voulait.

<< Bonjour, vous devez être Siobhan Davenport, je suis James Stevenson, recruteur. Paul m’a beaucoup parlé de toi >> Venait de se présenter un homme assez charmant d’une trentaine d’année qui était en costume. En le voyant là, à coté du club de tennis que la jeune femme fréquente depuis ses début dans ce sport, elle avait comprit qui il était. En effet, c’était il y a quelques semaines qu’elle avait accepté de voir un recruteur. La jeune femme fut donc ravis de voir que les recruteurs voulaient la voir et que peut-être, elle aurait une chance d’être repéré. << Oui c’est bien moi, ravie de vous rencontrer Mr Stevenson ! >> Dit-elle sincère, avec un énorme sourire en lui serrant la main. Un simple match de compétition de la ville mais qui avait une certaine importance pour la demoiselle puisqu’il fallait qu’elle soit la meilleure, oui pour que le recruteur voit son potentiel. C’est pourquoi elle fut assez stressé entre la fois où elle avait comprit qu’il était venu pour la voir, ou du moins lorsque son entraîneur lui avait dit d’aller le saluer pour avoir un bon point. Entre cet instant et le fait que son match commence, elle avait mal au ventre, de peur de perdre le match ou bien ne pas réussir à toucher une seule balle puisqu’il y avait plusieurs responsabilités la dessous. Lorsque le match arriva, la jeune femme rata les deux premières balles mais après ça allait mieux. Elle avait imaginé la tête de ses parents et surtout de sa mère. Elle n’avait pas envie de leur rendre heureux par le simple fait qu’elle n’arrive pas à être prise par une équipe de tennis. Le simple fait de ne pas vouloir faire ce qu’ils voulaient lui avait donner le courage d’y arriver. Elle ne pensait donc plus à la présence de Mr Stevenson, juste qu’il fallait qu’elle se donne à fond. C’est pour cette raison qu’elle était vraiment déchaîné durant toute la partie. Mise à part le fait qu’elle avait mal joué au début, elle n’avait pas aussi bien joué depuis assez longtemps. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’après avoir prit une douche vite fait après avoir fini son match où elle avait fini vainqueur, elle alla voir le recruteur qui était occupé à parler à Paul, son entraîneur. << Ah vous voilà. Vous avez été très impressionnante aujourd’hui >> Lui dit-il avec un sourire qui se voulait rassurant. Cela fut un peu le cas pour elle qui respira à nouveau. << De plus, votre entraîneur m’a montré vos résultats de cette année mais aussi de l’année dernière et je dois dire que je suis assez surprit de voir que malgré le fait que vous avez un très bon niveau, vous progressez de semaine en semaine ! >> Ce compliment toucha particulièrement la jeune femme. Il n’était pas n’importe qui dans le milieu. Il est recruteur pour une équipe très bien placé pour le moment dans les compétitions mondiales, alors ça lui touchait énormément. << Je ne vous promet rien, je dois encore en parler avec mes collègues, mais je pense que vous aurez une place parmi nos champions ! >> Oui, tous ses joueurs, il les appelle comme cela. Siobhan sait que généralement, il faut avoir fait une fac, spécialité sport alors qu’on risque de la prendre sans qu’elle ait fait toute ses années d’études, ne pouvait que la réjouir. Finalement, ils l’ont prit et malgré qu’elle était mineur et que ses parents n’étaient pas d’accord, elle a réussit. Elle leur a fait comprendre qu’avec leur accord ou non, elle irait. A la différence c’est qu’elle demanderait son émancipation.

<< Tu veux vivre avec moi ? >> Son frère venait de lui annoncer ça, alors qu’ils étaient tous les deux dans un fast food, à déjeuner ensemble, ayant trouvé enfin du temps tous les deux du temps pour l’autre. Il faut dire qu’avec ses entraînements et ses petites compétions, puisque pour le moment, elle n’était pas dans les compétions nationales et surtout pas mondiales puisqu’elle était encore mineure et donc, trop jeune pour le moment. Lui, son frère, faisait des études de médecine. Oui, comme leur mère, mais s’il le faisait c’est qu’il le voulait. D’ailleurs, c’est grâce à une bourse qu’il a été prit à une université, et non grâce à l’argent de ses parents. Les deux frères et sœurs Davenport étaient d’accord sur un point, ils voulaient réussir de leur propre moyen et surtout pas grâce à l’argent de leur parent. Bref, il venait de lui proposer cela alors qu’elle allait bientôt atteindre la majorité, soit dans seulement quelques semaines. << Quoi ? Mais je suis encore mineur et les aprnets ne voudront jamais, tu les connais. >> Vivre avec son frère lui manquait terriblement, si bien qu’elle venait souvent squatter chez lui lorsque l’ambiance dans la maison n’était pas bonne mais là, tout de suite elle ne pouvait pas. << Je sais très bien Sio’, mais je parle bientôt, à ton anniversaire. >>. La jeune femme n’avait qu’une hâte, ne pas être sous la responsabilité de ses parents. Elle les aime, ce sont ses parents après tout, mais leur autorités et le fait qu’ils dirige sa vie est vraiment très pesante. << Tu rigoles ? Ca sera un superbe cadeau d’anniversaire frangin >> Elle avait dit avec un énorme sourire. Avec son frère, ils étaient toujours aussi proche et c’était super mignon à voir. Il l’a aidé à faire en sorte que leur parent accepte son envie de faire de tennis de sa vie et elle, elle l’a aidé à faire en sorte qu’ils ne puissent rien dire sur son choix d’université et le fait qu’il ne voulait plus leur argent. Ils ont toujours été là l’un pour l’autre il faut bien le dire. Alors vivre avec son frère, ça serait super. C’est comme cela que le jour même de son anniversaire, la jeune femme a commencé à faire ses cartons en annonçant à ses parents son choix de partir. Au début, ils ne comprirent pas que c’était pour aller vivre avec Matthew alors ils étaient réticent même s’ils n’avaient rien à dire, mais lorsqu’ils l’ont comprit, ils ont sut qu’ils ne pouvaient rien faire, ils se sont toujours serrés les coudes pour déjouer leur plan alors comment empêcher cela ? ils ne pouvaient tout simplement pas.

<< Ce fut un match très serré mais c’est mademoiselle Siobhan Davenport qui remporte la coupe >> Voilà tout ce qui passait depuis quelques jours, dans les magazines spécialisés dans le sport ainsi que les émissions qui sont consacré aux épreuves sportives. La saison fut très dur, mais finalement la jolie brune avait fini première dans sa première compétition aussi « grande », c’est pourquoi elle était aux anges. Elle commençait à être reconnu si bien que quelques personnes qui la croisaient dans la rue lui demandaient des autographes et puis des photos. La première fois que la jeune femme a vu sa tête dans un magazine, elle a été choqué tellement elle s’y attendait bien. Ses entraîneurs lui avaient dit qu’elle était prête pour la compétition et cela avait changé complètement sa vie. Siobhan n’aurait jamais cru que pour la toute première fois, elle arriverait à être la grande gagnante mais elle était très fière. Il faut avouer que les concurrents avaient participer à au moins une compétition avant elle et puis, ils ont tous plus d’expérience. La jeune femme était donc son le podium avec un énorme sourire et les larmes aux yeux, on pouvait voir au coin de la caméra, ses entraîneurs très fière de leur nouvelle élève. Peu de temps plus tard, les journalistes et les caméra se dépêchèrent d’aller voir la nouvelle gagnante << Siobhan, comment prenez vous votre victoire ? >>, << Je suis très contente, Maria ma concurrente était très forte et je suis honoré d’avoir été un peu meilleure puisque cela me démontre que si on veut, on peut ! >> Oui, elle qui devait devenir avocate, était aujourd’hui championne de Tennis alors, one ne peut pas prévoir lorsqu’on est petit ce qui va nous arriver. La seule chose qu’elle avait, c’était l’espoir et l’envie de réussir et aujourd’hui, grâce à cela qu’elle en était là aujourd’hui. Le fait d’être maintenant sur tous les journaux sportif et à la télévision, faisait qu’elle était fière d’avoir dit non à ses parents. Il faut dire que faire des études de droit à la place, face à ça, ce n’était pas du tout pareil. La jeune femme était donc entouré de plusieurs personnes, entraîneurs, concurrents, journalistes, fans etc. Lorsqu’elle entendit un jeune homme lui dire dans l’oreille << Héhé, je suis fière de toi ma chérie ! >> Bien sur, elle avait reconnu la voix de son petit ami, Ethan. Elle l’avait rencontré durant une soirée, organisé par quelques sportifs de haut niveau. Lui-même était footballeur américain et elle était tombé direct sous son charme. << T’as pu te libérer ? >> Dit-elle toute contente en allant dans ses bras. Il était censé avoir un entraînement et devait en pas venir mais il avait réussit à venir quand même. << Je pouvais pas rater ta première victoire >> Lui dit-il avec un sourire avant de venir l’embrasser, oubliant les cameras présente. La nouvelle championne de tennis et un joueur d’équipe pro, ça allait finir en première page. La jeune femme n’arrivait pas a avoir des relations stables, peut-être dans le milieu où elle était maintenant elle ne savait pas trop. Alors à chaque fois, elle avait des nouveaux petits copains lorsqu’elle se faisait prendre en photo.

<< Siobhan, tu vas bien ? >> Cela faisait sept mois qu’elle avait connu sa toute première victoire. Bientôt, la jeune femme allait participer à une compétition internationale c’est pourquoi elle était à fond durant tous ses entraînements. Elle était tellement à fond que sans faire exprès elle trébucha et tomba sur sa cheville qui était déjà assez fragile depuis quelques semaines. Son entraîneur avait accouru vers elle après avoir comprit qu’elle avait quelque chose puisqu’elle ne se levait pas. La jeune femme n’était pas du genre à se plaindre ou bien à exagérer alors lorsqu’elle dit en faisant une grimace << Aïe, j’ai super mal ! >> Son entraîneur ne prit pas cette blessure à la légère et appela directement les urgences. Il ne fallait pas risquer qu’elle empire son état en la faisant marcher un peu. Les secours arrivèrent donc et elle fut emmené à l’hôpital le plus proche. Non pas que c’était grave au point qu’elle devait passer devant tous les autres, mais il fallait qu’elle se fasse examiner. Apres quelques temps d’attente, elle se fit examiné et après avoir attendu, cette fois dans une chambre, le médecin vint la revoir avec les résultats. << Alors ? >> Se pressa de demander la jeune femme lorsqu’elle venait de le voir entrer dans la chambre. << Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas très grave, c’est juste une fracture. Par contre, il va vous falloir beaucoup de repos. Au moins un mois ! >> Non, il ne fallait pas qu’elle fasse une pause dans le sport, c’était la seule chose qu’elle pouvait faire pour se sentir bien et puis, le championnat du monde arrivait à grand pas. << Mais j’ai une compétition dans six semaines, je ne peux pas m’arrêter de m’entraîner ! >> dit-elle presque affolé. << Si vous continuez quand même, vous risquez de devoir arrêter définitivement. Cela a beau n’être pas grand chose, il ne faut pas la prendre à la légère, c’est pour votre bien ! >> Son entraîneur qui était resté avec elle pendant tout ce temps, lui dit qu’il fallait qu’elle fasse une pause. Il y avait un risque qu’elle ne soit pas au meilleure de sa forme et qu’elle ne puisse pas participer à la compet’ mais elle ne pouvait pas le savoir pour le moment. C’était donc sur qu’elle ne pourrait pas s’entraîner et la jeune femme ne se sentit pas en le sachant. << Tu veux que je te ramène ? >> Lui proposa-t-il après qu’elle se soit refermé sur elle, puisqu’elle venait de se dire qu’elle allait se faire chier pendant tout ce temps où elle devait s’entraîner d’habitude. << Non, laisses tomber, je trouverais un moyen de rentrer ! >>. Il partit alors et la jeune femme resta seule puis prit son message et envoya un message à son frère. Vu l’heure, il ne devait pas être en cours et pouvait donc venir. En ce moment, son frère fait du trafic auprès des hommes d’affaires pour payer ses études, ayant perdu sa bourse et la jeune femme est la seule à être au courant. Bref, en recevant un message comme quoi il fallait qu’il vienne chercher sa sœur à l’hôpital, il était venu directe. En la voyant avec un bandage à la cheville, il fut assez soulagé, il s’était attendu au pire. << Qu’est ce que tu as ? >> lui demanda-t-il après être arrivé vers elle. << Une fracture ! >> Dit-elle sèchement, signe qu’il fallait la laisser seule et qu’elle n’avait pas envie de parler. La jeune femme a donc du faire sa vie sans entraînement, ce qui était bizarre. Juste avant de pouvoir reprendre l’entraînement, son médecin lui avait dit qu’elle pouvait reprendre, elle dit à son frère, assez stressé, << Mat’ j’ai besoin de toi ! >>